Le Sentier des Ténèbres


Le Sentier des Ténèbres
I - Diable : l'autre visage de Dieu
II - Le Sentier de la Perdition

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Ouvrage en un seul volume divisé en 2 parties.


INTRODUCTION

 

 

I – DU CONTENU DE L’OUVRAGE

Dieu, personnification du bien absolu, et le Diable, personnification du mal absolu, ont toujours été présentés par l’Église comme deux ennemis jurés, à jamais irréconciliables, que tout oppose.

Pourtant, bien qu’ils soient effectivement tout le contraire l’un de l’autre, dans le même temps ils ne font qu’un, comme le recto et le verso d’une même feuille de papier s’opposent tout en ne faisant qu’un, comme le côté pile et le côté face d’une même pièce de monnaie s’opposent tout en ne faisant qu’un, comme le yin (la partie noire) et le yang (la partie blanche) de la célèbre figure taoïste éponyme [ s’opposent tout en ne faisant qu’un.


Si l’on devait donner des traits humains à cet état de fait, on lui donnerait l’apparence d’un Janus, divinité de la Rome antique ayant deux visages, l’un tourné dans une direction, l’autre tourné dans la direction opposée, symboles de tous les couples d’opposés qu’on rencontre dans la nature : le bien et le mal, la justice et l'injustice, le haut et le bas, la droite et la gauche, l'avant et l'après, le passé et le futur, la lumière et l'obscurité, le jour et la nuit, l'été et l'hiver, le chaud et le froid, l'intérieur et l'extérieur, le proche et le lointain, la vitesse et la lenteur, la conscience et l'inconscience, la veille et le sommeil, la vie et la mort, la jeunesse et la vieillesse, l'intelligence et la stupidité, l'homme et la femme, le plein et le vide, l'électricité et le magnétisme, l'attraction et la répulsion, le paradis et l'enfer, le ciel et la terre, l'esprit et le corps, l'esprit et la matière, le centre et la périphérie, la force centrifuge et la force centripète, la réussite et l'échec, la richesse et la pauvreté, la santé et la maladie, la compréhension et l'incompréhension, la chance et la malchance, la facilité et la difficulté, les anges et les démons, le système héliocentrique et le système géocentrique, l'astrologie et l'astronomie, etc.

Cela, évidemment, l’Église ne vous le dira pas, tout comme elle évitera de vous apprendre – soit parce qu’elle l’ignore (tous les hommes en soutane ne sont pas savants), soit parce qu’elle souhaite le garder secret – que, vus sous un certain angle,
  1. celui qu’on croit être le Créateur n’est en réalité pas Dieu mais le Diable, et celui qu’on croit être le Destructeur n’est pas le Diable mais Dieu ;
  2. force est d’admettre qu’il y a du Diable en Dieu et qu’il y a de Dieu dans le Diable, comme il y a un point noir dans le yang et un point blanc dans le yin.

Nous traiterons de tout cela dans ce livre, faisant la démonstration de ce que j’avance.

II – D’OÙ EST-CE QUE JE TIENS CES INFORMATIONS ?

Je les tiens d’un archidémon (démon majeur) du nom de Samaël « le noir ».

Il existe plusieurs Antéchrists ou Antichrists dans la nature.

Ces deux noms « Antéchrist » et « Antichrist » étant synonymes (nous parlons d’un seul et même personnage), à cette différence près que le premier nom indique que l’être auquel il se rapporte s’est manifesté ou est venu à l’existence AVANT (Anté-) la personne du Christ, et que le second nom indique que l’être auquel il se rapporte (le même) est le CONTRAIRE (Anti-) – l’opposant naturel – du Christ.

  1. L’Antéchrist en soi est la part d’ombre que chacun de nous a en soi, c’est notre maître intérieur maléfique.
  2. L’Antéchrist planétaire est l’Antéchrist qui est lié à une planète. Celui qui est lié à notre planète est connu par la majorité des gens sous le nom de Satan, qu’il ne faut pas confondre avec le Diable dont il est le bras droit, le 1er ministre, le « fils ». Il est à la tête de la Grande Loge Noire, groupe d’êtres spirituels maléfiques exerçant leur influence sur la Terre et ses habitants depuis la « 8ème sphère », c’est-à-dire le satellite naturel de la Terre : la Lune.
  3. L’Antéchrist universel est lié à tout un système solaire. Celui qui est lié à notre système solaire est ce Samaël « le noir ». Au sein de sa hiérarchie, il a le statut de « Prince », c’est « le Prince du Mal », bras droit, fils ou 1er ministre du Diable qui a quant à lui, dans cette même hiérarchie, le statut de « Roi ». Samaël « le noir » a donc, en sa qualité de « Prince », un statut supérieur à celui des êtres qui occupent au sein d’une hiérarchie planétaire le rang de « Roi ». Le qualificatif « le noir » que j’ai accolé à son nom vient de ce que le noir est sa couleur, son pouvoir se manifestant par cette couleur, il se dégage de sa personne une impression de noirceur.
  4. Il existe un quatrième Antéchrist, l’Antéchrist Cosmique, lié à un ensemble de systèmes solaires. Mais la nature de sa personne et de son œuvre est d’une telle complexité qu’il est vain de chercher à en parler. Nous ne nous occupons donc, en démonologie (la science qui étudie les démons), ou plus largement en ésotérisme, traditionnellement, que des 3 premiers Antéchrists qui sont tous liés au cercle « infranchissable » de notre développement en tant qu’humains de ce système solaire. Je mets des guillemets à ce mot, infranchissable, non pas parce que ce cercle est vraiment infranchissable mais parce que toute personne qui a complété son développement au sein de ce système solaire et quitte ce dernier pour poursuivre sa formation hors de ce système solaire accède à un statut supérieur à celui qui prévaut au sein de notre système solaire.

Tous ces Antéchrists sont intimement liés entre eux, de sorte que :

  • l’Antéchrist en soi est le représentant ou porte-parole, au-dedans de soi-même, de l’Antéchrist planétaire ;
  • l’Antéchrist planétaire est le représentant ou porte-parole, au sein d’une planète, de l’Antéchrist universel ;
  • l’Antéchrist universel est le représentant ou porte-parole, au sein d’un système solaire, de l’Antéchrist cosmique.

C’est en vertu de ce lien que j’ai pu recevoir cette instruction de la bouche même de Samaël « le noir », alors que ce dernier ne s’occupe généralement pas des petites affaires humaines et préfère se tenir à distance des hommes, les invitant à contacter, en lieu et place de sa personne, l’un des deux Antéchrists qui lui sont inférieurs (en général, d’abord l’Antéchrist en soi, puis l’Antéchrist planétaire) ou bien quelque démon.

III – VENANT D’UN DÉMON, QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À CET ENSEIGNEMENT ?

Les démons sont plus fiables que les êtres humains qu’ils gouvernent. Un être humain qui serait gouverné, disons, par un démon dont la fonction serait d’inspirer le mensonge, la fourberie, la duplicité, ne serait certainement pas digne de confiance. Mais ce démon lui-même, à supposer qu’on fût en mesure de le contacter, de s’entretenir avec lui, ne manifesterait pas cette propension au mensonge, bien qu’il eût le pouvoir d’inspirer chez les humains le mensonge. Ce démon, étant responsable devant le karma (la loi de cause à effet) et devant la divine providence de tout ce qu’il ferait et dirait, préfèrerait ne pas du tout répondre à vos questions ou ne pas tout vous dire, omettant délibérément de vous préciser certaines choses, plutôt que de vous mentir, à moins que ce mensonge ait un rôle à jouer dans votre destinée (auquel cas le démon, en vous mentant, ne fait qu’accomplir son job, conformément à la volonté divine, et ne peut en aucune façon être accusé d’avoir fauté).

On peut donc s’appuyer là-dessus pour accorder quelque crédit au contenu de ce livre qui a été, dans ses grandes lignes (ses idées maîtresses), validé par cet archidémon.

IV – DE L’UTILITÉ DE CET ENSEIGNEMENT

Hier, il était nécessaire de communiquer aux masses une doctrine qui fût empreinte de dualisme, le bon Dieu d’un côté, le mauvais Diable de l’autre, afin que les gens se fissent une idée claire, au-dedans d’eux-mêmes, de l’existence d’un côté du bien et de l’autre du mal. Aujourd’hui, dans tous les domaines de l’activité humaine, nous avons cette vision des choses : il y a le bien d’un côté (ce qu’on fait bien ou le bien qu’on fait) et le mal de l’autre (ce qu’on fait mal ou le mal qu’on fait). Cette sensibilité particulière est pour chacun d’entre nous une sorte de guide qui nous permet, en toute circonstance, de faire des choix selon ce que nous estimons être une bonne chose ou une mauvaise chose, un bien ou un mal.

À présent, nous pouvons nous occuper de faire entrer dans nos pensées, dans nos considérations, nos études, ce vaste domaine qui se trouve entre les opposés, celui de la nuance, des propos nuancés. Autrement dit, dans la nature tout n’est pas que blanc ou noir, force est de constater l’existence de toute une gamme de gris allant du plus obscur (le noir) au plus clair (le blanc).

En d’autres termes, pour dire cela simplement, hier, à la question : « Est-ce bien ? » ou « Est-ce mal ? », un instructeur religieux, s’adressant aux masses, avait coutume de répondre : « C’est bien » ou « C’est mal » (approche dualiste, c’est blanc ou c’est noir). Aujourd’hui, ce même instructeur, pour entrer dans l’air du temps, ne renoncerait pas à son approche dualiste en répondant « C’est bien » ou « C’est mal », mais il y ajouterait un bouquet de nuances en disant « C’est bien, mais… » ou « C’est mal, mais… » ou « Oui et non, c’est à la fois bien et mal, pour telles et telles raisons… » Le discours se complexifie.

La complexification du discours devient maintenant possible, de plus en plus, vis-à-vis des masses (alors qu’il se destinait surtout hier aux individus répondant au statut de « disciple »), pour la simple et bonne raison que notre société a mis, ces derniers temps, l’accent sur l’éducation de la multitude, via l’école obligatoire, ce qui a eu pour effet de développer l’intellect de la populace. Les gens pensent plus avec leur tête aujourd’hui qu’ils ne le faisaient hier ; hier, ils étaient surtout gouvernés par leurs émotions (c’est encore le cas pour un très grand nombre de personnes, pour la majorité, mais l’intellect – la pensée « froide » – intervient de plus en plus).

Ce livre vient ainsi apporter une clarification, davantage de nuances, dans le discours religieux d’hier, tel discours qui se destinait aux masses, permettant aux gens de mieux saisir les leçons religieuses d’hier, que beaucoup d’individus ont tendance à délaisser sous le prétexte qu’elles leur paraissent insensées.

Prenez en exemple ce qu’on dit de nos jours au sujet du bon Dieu. On raconte que Dieu est tout-puissant, omniscient, omniprésent, et qu’il est aussi bienveillant, tout amour, tout compatissant, n’ayant à cœur que le bien de l’humanité. Bref, il n’a que des qualités et il est capable de tout faire, d’accomplir n’importe quel miracle. Dès lors, comment expliquer qu’un tel Dieu permette aux guerres, aux maladies et à tous les autres maux de la Terre d’exister ?

Hier, les masses se contentaient des sophismes qui leur étaient servis en pâture par les ministres du culte en soutane, explications vaseuses qui ne les faisaient pas beaucoup avancer sur le plan de la compréhension des réalités spirituelles mais qui leur permettaient au moins de développer un sentiment intérieur propice à leur éveil religieux. Les gens priaient, essayaient de ne pas trop froisser le bon Dieu. On pouvait se contenter de cela. Et beaucoup d’individus, à notre époque, expriment encore leur religiosité de cette manière.


Aujourd’hui, cependant, parce que les masses réfléchissent davantage et mieux que par le passé, on se montre généralement beaucoup plus critique à l’endroit des doctrines qu’on nous vend : une explication qui laisse à désirer est une doctrine qu’on a tendance à rejeter. On ne peut plus avancer « les mystères de Dieu sont insondables » ou « impénétrables » à chaque fois que se présente une difficulté doctrinale. Il faut creuser. Et c’est ce que nous allons faire ici en partie.

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